Lua avait passé la journée à inspecter ce gros bâtiment prétentieux afin d'en trouver la faille. Elle accueillit la nuit avec soulagement et impatience. Le bâtiment grouillait de Calypsos en armure, et elle sentit qu'il se passait quelque chose d'important. Elle s'avança jusqu'au mur d'enceinte le plus isolée et commença à se fondre en ombre puis elle se ravisa. Elle devait faire attention à comment elle utilisait son pouvoir: elle n'était pas encore au top de sa forme, et si Torak était blessé, elle devrait avoir assez de force pour le porter...
Elle se contenta donc de changer ses ongles en griffes et entreprit une escalade plus lente, mais moins fatigante... Une fois en haut, elle monta sur le toit de la plus haute tourelle, pour avoir une vue d'ensemble. Elle sourit
"Dire qu'hier je pensais à l'assommer dans une ruelle pour le protéger de moi, et voila que je cours pour le sauver quand le destin me l'arrache..."
Elle scrutait les visages un par un, mais aucun n'était celui de son ami... Elle songea un instant à accroitre sa vue, mais elle se rappela la dernière fois qu'elle s'était amusée à modifier un de ses organes (voir "la foret des elfes à Taur Loté). Cette fois ci, elle était seule, elle ne pouvait pas se permettre la moindre erreur... Elle attendit donc une heure, deux heures... que la caverne se vide.
Elle passa ses doigts le long de se cicatrice, tout en réalisant que cela faisait un moment qu'elle ne l'avait pas fait. Ce geste lui procura une sensation bizarre, comme un vieux secret qui remonte à la surface et qu'on cherche à garder caché. Elle se rappela son rêve avec la petite fille dans la prison, et un frisson malsain courut dans son dos.
Enfin, quand il ne resta plus que les gardes postés à l'extérieur de la prison, elle descendit prudemment dans la cour du bâtiment, et commença à inspecter les soupirails. En effet, Torak étant un Calypso, elle était persuadée que ses congénères lui avaient laissé l'accès à la lumière avec vu sur la cour, pour compassion... Ou pour l'humilier... Cette pensée lui fit froncer les sourcils. Enfin, dans la sixième geole qu'elle inspecta, elle reconnut la masse musculeuse couchée sur la couchette trois fois trop petite. Un sourire illumina son visage terni par la poussière et la fatigue. Elle s'accroupit, regarda à droite, à gauche, se glissa entre les barreaux et lui posa une main sur l'épaule.
-Torak? Je suis revenue. Je voudrais... Je voudrais qu'on continue la route... Ensemble.
Elle se contenta donc de changer ses ongles en griffes et entreprit une escalade plus lente, mais moins fatigante... Une fois en haut, elle monta sur le toit de la plus haute tourelle, pour avoir une vue d'ensemble. Elle sourit
"Dire qu'hier je pensais à l'assommer dans une ruelle pour le protéger de moi, et voila que je cours pour le sauver quand le destin me l'arrache..."
Elle scrutait les visages un par un, mais aucun n'était celui de son ami... Elle songea un instant à accroitre sa vue, mais elle se rappela la dernière fois qu'elle s'était amusée à modifier un de ses organes (voir "la foret des elfes à Taur Loté). Cette fois ci, elle était seule, elle ne pouvait pas se permettre la moindre erreur... Elle attendit donc une heure, deux heures... que la caverne se vide.
Elle passa ses doigts le long de se cicatrice, tout en réalisant que cela faisait un moment qu'elle ne l'avait pas fait. Ce geste lui procura une sensation bizarre, comme un vieux secret qui remonte à la surface et qu'on cherche à garder caché. Elle se rappela son rêve avec la petite fille dans la prison, et un frisson malsain courut dans son dos.
Enfin, quand il ne resta plus que les gardes postés à l'extérieur de la prison, elle descendit prudemment dans la cour du bâtiment, et commença à inspecter les soupirails. En effet, Torak étant un Calypso, elle était persuadée que ses congénères lui avaient laissé l'accès à la lumière avec vu sur la cour, pour compassion... Ou pour l'humilier... Cette pensée lui fit froncer les sourcils. Enfin, dans la sixième geole qu'elle inspecta, elle reconnut la masse musculeuse couchée sur la couchette trois fois trop petite. Un sourire illumina son visage terni par la poussière et la fatigue. Elle s'accroupit, regarda à droite, à gauche, se glissa entre les barreaux et lui posa une main sur l'épaule.
-Torak? Je suis revenue. Je voudrais... Je voudrais qu'on continue la route... Ensemble.